Le problème c'est l'autre
- Les encouragements de Claudia

- 8 août 2020
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 7 oct. 2020

! Warning : Avant que je ne commence, rassure-moi que tu n’as pas cliqué sur cet article en espérant trouver un élément supplémentaire accusateur de l’autre pour justifier votre différend ou votre différence ? Parce qu’ici, on parlera surtout de toi !
Combien de fois a-t-on accusé les autres de la situation dans laquelle on se trouve sans prendre en compte nos propres responsabilités dans cette situation.
Et par « Responsabilités », je n’entends pas uniquement le fait d’avoir participé directement ou non à ce malaise qui affecte la relation avec l’autre, mais j’entends également le fait de se maintenir dans ce mal-être causé par cette situation dont on n’a pas été forcément l’auteur.
Ce matin encore, je lisais cette citation de la scientifique Caroline Leaf, docteur en Neurosciences qui disait : « Le Traumatisme n’était pas de ta faute mais la guérison est de ta responsabilité ».
Quelqu’un t’a sûrement fait du mal et tu n’as sûrement rien fait pour mériter cela mais garder l’amertume, l’offense, la haine ne feront que nourrir ce mal-être. Un mal-être qui conditionnera tes actions vis-à-vis d’autres personnes et qui créeront d’autres moments désastreux qui t’affecteront davantage.
Malheureusement, tu ne pourras pas blâmer cela sur cette personne qui t’a heurté parce que ce n’est ni elle, ni ses excuses, ni ses explications qui doivent te pousser à guérir mais tu dois décider de guérir pour pouvoir avancer, faire confiance à nouveau, connaître le véritable amour à nouveau, avoir confiance en toi et je dirai même en Dieu à nouveau et ne pas risquer voir s’éloigner de toi ceux qui t’aiment sincèrement parce qu’ils auront été des dommages collatéraux.
Il semblerait que 20% de ce qui se passe dans notre vie sont liés à ce qui nous arrive indépendamment de nous et 80% sont liés à notre réaction par rapport à ce qui nous arrive. Notre responsabilité est donc grande face à l’arrêt total d’un cycle destructeur.
Ça n’a pas été de ta faute, c’est vrai et tu as totalement raison mais tu as la responsabilité de guérir et d’aller de l’avant pour toi et pour les autres. En effet, si tu fais du mal à cause du mal que l’on t’a fait, ce sera dans ce cas de ta faute car tu avais à 80% la possibilité de ne pas blesser, à 80% la décision de guérir, à 80% le choix de ne pas perpétuer ce cycle. Alors décides dès aujourd’hui de guérir et d’expérimenter la liberté de vivre, d’aimer et d’être aimé.
Cependant il ne s’agit pas de sauter sur cette occasion pour dédier la totale responsabilité à l’autre surtout dans le cas d’une dispute, d’un désaccord voire d’une séparation. Quelque chose m’a blessé dans cette histoire, ok, ai-je contribué directement ou indirectement à cela ? telle est la question à se poser.
Il faut s’analyser soi-même avant, de non pas accuser, mais d’exprimer ce qui nous a blessé. En exprimant nos émotions, on prend notre responsabilité face à celles-ci (rappelle-toi de la règle des 80/20), on laisse également le bénéfice du doute à l’autre car il est aussi probable que l’intention de l’autre n’ait pas été de nous blesser.
Accuser l’autre en effet peut aussi le blesser et fermer la communication. Ce qui pourrait empirer la situation.
S’analyser et ouvrir donc la communication afin de savoir également ce qui a pu blesser l’autre nous aide à voir là où on a fauté, et donc à nous améliorer et à devenir meilleur.
La seule personne que vous pouvez changer, c’est vous-mêmes. Vous n’avez pas la maîtrise du changement des autres car c’est avant tout une décision personnelle. Vous n’avez pas non plus la maîtrise totale de la bonne marche d’une relation car cela ne dépend pas que de vous. Alors peu importe la finalité de votre relation avec cet autre, le but est de progresser vis-à-vis de vous-mêmes, d’apprendre et d’aimer mieux qu’hier.
Ne gardez aucune offense dans votre cœur, vous devez avancer et aller de choses meilleures en choses meilleures.
Au-delà de tout cela, le problème n’est ni le mauvais temps, ni l’embouteillage, ni les collègues, ni la chaleur, ni les voisins, ni le gouvernement, ni l’épidémie, ni le chômage, ni la fuite d’eau... Bien que cela puisse influencer notre humeur, cela ne doit pas influencer notre joie qui elle doit demeurer. Plus facile à dire qu’à faire, je sais, et c’est d’autant plus vrai que cette joie se travaille quotidiennement et ne se trouve pas dans toutes ces choses qu’on voit mais elle est interne et est attachée à quelque chose de beaucoup plus grand et stable. Elle est aussi un choix.
On ne peut pas savoir quand la pluie s’arrêtera mais on a la responsabilité de choisir ce qui nous rend heureux, d’être en joie et de ne pas donner le pouvoir ni aux circonstances, ni aux personnes, ni à notre passé de nous voler notre joie, notre foi et par-dessus tout notre amour.
Avec Amour,




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